Excuses et Révélations [PV Reg]

Gabrielle marchait de long en large à travers les couloirs de l'école. Cela faisait déjà trois étages qu'elle parcourait à la recherche de Regulus Black, un jeune Serpentard de cinquième année. Ils étaient amis depuis longtemps, mais depuis un moment, le jeune homme évitait la Serdaigle et elle n'en connaissait pas la raison. Il avait dû la croiser quand elle était sous l'emprise d'Alexa. Elle avait surement essayé de le séduire ou de le tuer ce qu'il avait surement mal pris. Normal, elle aurait fait pareil. Mais il fallait qu'elle lui explique et lui dise la vérité. Elle en était donc à courir partout, slalomant entre les élèves, pour les éviter. Il fallait vraiment qu'il sache et vite. Elle arrivait au cinquième étage quand Mcgonagall l'accosta au sujet d'un de ses devoirs, elle avait beau lui dire qu'elle était pressée, Mcgonagall ne voulait rien savoir. Elle pénétra donc dans son bureau, petit mais convial. Des babioles traînant un peu partout. On s'y sentait bien en tout cas.

« Que vouliez-vous professeur? »

Elle avait un ton qui se voulait pressé.

« Vous parlez de votre devoir mais je vois que vous êtes pressée, Clark. »

« Oui...professeur. »

Elle espérait qu'elle la laisserait partir.

« Vous cherchez quelqu'un peut-être? »

Gabrielle la regarda pleines d'espoirs. Peut-être qu'elle savait où le jeune homme se trouvait.

« Oui, Black. Regulus Black. »

Mcgonagall réfléchissa puis lui fit un sourire.

« La dernière fois que je l'ai vu, c'était dans la salle d'histoire de la magie. »

Gabrielle soupira puis partit avant même de dire:

« Merci beaucoup! »

Elle se précipita et descendit au premier étage où elle vit la prote de la salle entrouverte et aperçut Regulus qui rangeait ses affaires. Elle hésita puis rentra sans faire de bruits. Elle avança un peu dans la salle et remarqua qu'ils étaient seuls. Et c'était la fin des cours donc personne ne viendrait les déranger. Quand elle fut à quelques mètre du jeune homme, elle s'osa enfin à parler.

« Regulus, je...je ne voudrais pas te déranger. »

En voyant que le Serpentard ne réagissait pas, elle fut triste, déçue et énervée à la fois. Il l'évitait, vraiment. Elle ne s'était rien imaginée, elle ne s'était pas trompée. Mais elle aurait préférée. Elle avait l'habitude de se mettre en froid avec ses amis, mais là elle en avait plus que marre. Elle avait toujours privilégié son secret plutôt que ses amis, mais elle voulait que ça change et tout de suite.

« Regulus il faut que je te dise quelque chose d'important. »

Elle était décidée à tout lui révéler et maintenant. Sa vie allait surement changer, il allait commencer part avoir peu et la traiter de folle mais il saurait que ce n'est pas elle. Il saurait la vérité.

Depuis à peu près une semaine, Regulus avait décidé d'éviter une jeune fille Serdaigle nommée Gabrielle, avec qui il s'entendait plutôt bien auparavant. N'allez surtout pas croire que c'était par envie ou quoi que ce soit qu'il faisait cela, puisque en réalité c'était pour une raison assez particulière, qui d'ailleurs n'est pas simple à expliquer. On aurait pu s'imaginer que c'était à cause d'une banale dispute, cependant même si ça s'en approchait ce n'était pas directement cela. Mais disons plutôt que la jeune femme avait eu un comportement assez osé et inapproprié face à Regulus, qui évidemment ne lui ressemblait en aucun cas. Elle s'était brusquement approchée de lui et s'était mise, en quelques sortes à lui faire des avances d'une manière très franche. Ceci avait donc troublé le Serpentard qui ne reconnaissait alors plus la Serdaigle qu'il appréciait dans le passé; celle-ci lui semblait changée, et ça le surprenait.

Donc il restait à l'écart d'elle pour le moment en changeant son chemin de trajectoire dès qu'il l'apercevait dans le but de ne pas la croiser. Jusqu'à présent sa technique avait parfaitement fonctionné. Même si chaque jour, chaque minute voir chaque seconde qui s'écoulèrent s'en lui parler: ses idées restaient bouleversées ainsi que chamboulées par cette incompréhension auquelle il ne pouvait trouver une réponse. C'était telle une énigme qu'il ne pouvait pas résoudre.
Il gardait alors ses sentiments pour lui et restait parfois seul dans un coin de la cours par exemple, à songer pendant de longues minutes. Et d’ailleurs, lorsqu’on y pense, de longues minutes étaient passées alors qu’il réfléchissait à tout ça. Son livre de cours à la main, il reprit ses esprits puis fourra le bouquin dans son sac, avant de ranger le reste. Cependant, il fut tout d’un coup interrompu par une voix féminine hésitante, qu’il ne pouvait que reconnaitre, lui dire :

« Regulus, je…je ne voudrais pas te déranger. »

C’était Gabrielle, celle à qui il avait constamment dévié le regard, pour avoir libre recours à ses pensées qui se rejoignaient très souvent toutes au même point : elle, ce qui ne réussissait donc pas forcement. Tout de même il fit comme s’il ne l’avait pas entendu, et lorsqu’il eut enfin tout glissé dans son sac, il jeta celui-ci sur son épaule pour terminer par faire fit mine de s’avancer vers le bureau du professeur afin d’aller chercher un soit disant document.
C’était le dernier, les autres élèves étaient déjà partis ; ils l’avaient laissé seul avec ses souvenirs et ses pensées.
C’est à cet instant que la jeune femme décida de reprendre la parole pour insister sur le fait qu’elle devait absolument lui parler.

« Regulus, il faut que je te dise quelque chose d’important »

Elle lui semblait sincère. Peut-être fallait-il qu’il l’écoute, ou bien peut-être fallait-il qu’il s’en aille en bon Serpentard. Mais il décida de l’écouter en pensant qu’il l’avait assez fait tourner en bourrique, et l’heure des explications (et non pas des règlements de comptes) avaient sonné. Il fallait qu’il sache la vérité, et un mot prononcé par son amie avait retenu son attention : important. Il releva alors la tête vers elle, et dit ensuite :

« Vas-y, je t’écoute. Mais dépêches toi, j’ai d’autres choses à faire. »

Il avait répondu d’un ton sec. Si une personne entrait dans la salle à ce moment, elle n’aurait jamais pensé qu’une amitié avait pu exister entre eux. Il lui lança un regard hautain et dépourvu d’émotions car il n’était pas sûr d’être prêt à l’entendre.

« Vas-y, je t’écoute. Mais dépêches toi, j’ai d’autres choses à faire. »

Il lui dit ça avec tant de méchanceté et de froideur qu'elle eu envi de s'en aller le laissant là, ne voulant plus rien avoir à faire avec lui. Sans parler de son regard. Elle ne se rappelait même pas si ils avaient déjà été amis. Il ne l'avait jamais regardé comme ça. Ca l'énervait tellemnt qu'elle sentit que Alexa voulu se réveiller. Elle y mit toute sa force pour la repousser et elle y arriva. Elle le regarda tout aussi froidement. En même temps ce n'était pas seulement sa faute à elle. Lui il l'avait repoussé ne voulant pas de ses explications. Et puis elle ne l'avait pas non plus violé! Il était là à faire sa vierge éffarouché alors qu'elle n'avait pratiquement rien fait. Serpentard ça lui allait pas. Enfin, même si elle ne se souvenait de rien... Mais en fait qu'est-ce que Alexa lui avait fait?

"Je t'ai fait quoi pour que tu parles comme ça?"

Tant pis si il ne comprenait pas, il fallait qu'elle sache avant de lui donner ses explications... Enfin, elle n'était plus sur de vouloir lui dire, vu le regard qu'il lui lançait. Elle dû se retenir de lui mettre une claque magistrale. Elle lui lança un regard semblable et blasé... Ne voulant pas trahir ses émotions qui étaient en foulli!

"Tu veux que te dises quoi? MOI, je ne t'ai absolument rien fait!"

Elle savait pertinemment qu'il ne comprendrait pas cette phrase. Elle insista bien sur le "moi" pour faire référence à elle Gabrielle et non à Alexa.

Elle ne semblait pas le comprendre ; c’était comme s’il ne s’était rien passé pour elle. Elle avait l’air de n’avoir aucun souvenir de l’autre jour, pourtant il y avait bien eu quelque chose pour que Regulus la repousse soudainement ainsi. Mais alors que s’est est-il vraiment produit ? C’était bien là la question posée par Gabrielle.
Le Serpentard allait être dans l’obligation de lui rafraîchir la mémoire et il n’en avait guère envie. C’était pour lui un sujet un peu difficile à aborder ; c’est vrai on ne crit pas sur les toits qu’une de vos amies vous a soudainement draguée ouvertement tout de même. Et puis cela ne s’oublie pas des choses comme celle-là, à moins bien sûr d’être sous l’emprise de quelque chose tel une drogue, mais à cette époque ce n’était pas aussi rependue que nos jours alors sous quoi aurait-elle pu bien être, hein?

-Tu me demande ce que tu as fait ? Oh, rien du tout. Tu t’es juste comporté de manière tout à fait inappropriée face à moi. Mais vu que tu n’as pas l’air de t’en souvenir, je vais te dire exactement ce que tu as fait : tu t’es mise à me faire des avances.

- Tu veux que te dises quoi? MOI, je ne t'ai absolument rien fait!

-Ah parce que ça va être de ma faute en plus.

Logique quand ce n’est pas l’un, c’est forcément l’autre. Malheureusement ce cas était particulier et Regulus ne pouvais pas se douter que la Serdaigle ne parlais pas de lui mais de son autre personnalité, son autre elle si vous préférez. Alexa.

« Je pensais qu’on était de bons amis mais tu as bien changé ; je ne te reconnais plus. J’ai dû me tromper sur ton compte »

lâcha-t-il finalement d’un air triste car il appréciait la jeune femme et aurait tant aimé avoir des explications.
Leur amitié ne devait pas se finir ainsi, et ça il le savait. Et le seul remède aurait été la révélation du secret de Gabrielle.

« -Tu me demande ce que tu as fait ? Oh, rien du tout. Tu t’es juste comporté de manière tout à fait inappropriée face à moi. Mais vu que tu n’as pas l’air de t’en souvenir, je vais te dire exactement ce que tu as fait : tu t’es mise à me faire des avances.

La jeune femme le regarda interdite. Il est sérieux là? Mais elle ne s'en souvenait pas... Mais oui, c'était de la faute d'Alexa. Tout était clair maintenant. Voilà pourquoi il ne lui parlait plus. Gabrielle était soulagée de savoir enfin pourquoi son mai ne lui parlait plus, mais son soulagement ne dura qu'un instant car Regulus n'était pas au courant pour Alexa et il la prendrait sûrement pour une folle... Mais tant pis il fallait essayer.

"Je n'ai rien fait."

Mieux valait commencer doucement.

-Ah parce que ça va être de ma faute en plus. »

Et voilà, ça c'était typique des Serpentard, ils prenaient toujours tout au premier degrés! Et rajouté ça au caractère d'un Black... Gabrielle n'avait pas encore gagné...

"Non, ce n'ai pas ce que j'ai dit. Mais si tu me laissais t'expliquer aussi au lieu de faire l'enquiquineur!"

C'est vrai qu'il commençait à être vraiment chiant là!

« Je pensais qu’on était de bons amis mais tu as bien changé ; je ne te reconnais plus. J’ai dû me tromper sur ton compte »

Bon là c'était trop pour Gaby qui explosa littéralement.

"Bon écoute, tu vas sûrement me prendre pour une folle mais tant pis. Ce n'était pas moi la dernière fois, c'était Alexa mon double. Car oui j'ai une double personnalité. Elle est folle, dragueuese et méchante. Et je ne la contrôle absolument pas. Et quand je me réveille en moi je ne me souviens pas de ce qu'elle a fait. Donc excuse moi même si je n'ai rien fait."

-Je n'ai rien fait.

-Ah parce que ça va être de ma faute en plus.

-Non, ce n'ai pas ce que j'ai dit. Mais si tu me laissais t'expliquer aussi au lieu de faire l'enquiquineur!

Il voulait encore répliquer quelque chose pour sa défense mais il se tut en voyant la demoiselle lui faire les yeux doux pour qu’il écoute. C’était comme s’il était obligé de l’écouter. Elle l’avait attendrit. Alors il attendit sa version des faits bien qu’un peu exaspéré à l’idée de ne pouvoir pas plus résister.
La jeune fille décidée, elle commença à passer à l’aveu dès qu’elle eut enfin toute son attention rivé sur elle.

« Bon écoute, tu vas sûrement me prendre pour une folle mais tant pis….

Tout d’abord il ne vit pas bien ou elle voulait en venir, et fronça les sourcils, un peu inquiet. Que pouvait-elle bien dire pour qu’il puisse la prendre pour une cinglée ? Ne l’interrompant pas il continua à l’écouter attentivement.

…Ce n'était pas moi la dernière fois, c'était Alexa mon double. Car oui j'ai une double personnalité. Elle est folle, dragueuse et méchante. Et je ne la contrôle absolument pas. Et quand je me réveille en moi je ne me souviens pas de ce qu'elle a fait. Donc excuse-moi même si je n'ai rien fait. »

Il ne savait bien s’il devait croire ce qu’elle dit et lui accorder une nouvelle fois sa confiance ou bien rester sans réponse. C’était tout de même difficile à avaler comme sorte d’explication et il commençait sérieusement à se demander si elle ne cherchait pas à inventer un gros mensonge pour se sortir de là. Mais après y avoir bien réfléchis il se dit qu’après tout il pouvait toujours essayer de la comprendre puisqu’il n’avait absolument rien à perdre. Son air sincère, lui donna aussi l’envie de croire en ce qu’elle lui avouait ; alors après une hésitation qui faisait paraitre sur son visage tel un air perplexe, il répondit :

« Si je comprends bien tu es en train de me dire que tu as une double personnalité qui te fait faire des actes dont tu n’as pas conscience. Et je suis censé te croire sur parole ? »

C’est sûr que c’était un peu compliqué d’avoir encore fois en une personne dont on ne parlait plus depuis quelques jours. Cependant c’était peut-être aussi l’occasion de renouer avec cette personne, non ? Il avait demandé des explications et il les avait eu. Et puis celles-ci semblaient cohérentes, elle expliquait bien le changement brutale de comportement de Gaby. Il était tenté de la croire et se permis de lui demander :

« Il y en a d’autre à qui tu as avoué ton secret ? »

« Si je comprends bien tu es en train de me dire que tu as une double personnalité qui te fait faire des actes dont tu n’as pas conscience. Et je suis censé te croire sur parole ? »

Okay, la il la prenait vraiment pour une cinglée... En même temps il fallait s'y attendre. Elle aurait été vraiment surprise qu'il lmui dise "c'est vrai? Ah mais c'est super ça!"... Bon évidemment c'est caricaturé, mais Gabrielle avait tendance à exagérer les choses. Bon il fallait qu'elle dise quelque chose là, parce que les silences, elle n'aimait pas ça. Surtout dans ce genre de situation.

"Oui c'est ça. Je sais que c'est difficile à croire mais c'est la vérité. Et puis pourquoi je te mentirai? Surtout qu'il faudrait être sacrément dérangée pour inventer une histoire pareille tu crois pas?"

Elle eut sourire à ses dires. Elle, elle était assez tarée pour inventer ça. Elle était tarée tout court de toute façon.

« Il y en a d’autre à qui tu as avoué ton secret ? »

Elle fut vraiment choquée par les paroles du jeune homme. Alors il la croyait? Ou alors c'était juste pour lui donner des faux espoirs? Elle espérait au fond d'elle que ce soit la première option et répondit d'une petite voix :

"Heu non, enfin si mon frère sinon il n'y a que toi."

PS : Je sais c'est court mais j'avais pas franchement d'idées pour cette réponse je ferais mieux pour l'autre!

-Si je comprends bien tu es en train de me dire que tu as une double personnalité qui te fait faire des actes dont tu n’as pas conscience. Et je suis censé te croire sur parole ?

-Oui c'est ça. Je sais que c'est difficile à croire mais c'est la vérité. Et puis pourquoi je te mentirai? Surtout qu'il faudrait être sacrément dérangée pour inventer une histoire pareille tu ne crois pas?

Depuis pas mal de temps, Regulus en voyait tous les jours des vertes et des pas mûres, mais là, il devait bien avouer qu’on lui avait encore jamais sortit ce type d’explication, et c’était un peu fort de café. D’ailleurs un bon nombre de personnes se seraient certainement foutu d’elle en entendant ça ; mais lui : ça faisait bien longtemps qu’il n’arrivait plus à faire la part des choses depuis cette histoire entre Gaby et lui. Alors peu importe l’explication qu’elle employait, il se devait de la retourner et l’analyser dans tous les sens après le temps qu’il avait passé à se tourmenter.
De plus elle avait raison, à quoi ça pouvait bien la faire avancer dans la vie de mentir ? Il l’a connaissait Gabrielle, ou du moins il connaissait son sois, et ce n’était pas son genre à elle, de faire semblant ou d’utiliser quelqu’un. Ce n’était donc pas comme s’il se jetterait dans les griffes du loup.
Et puis si elle disait vrai, il savait maintenant à quoi s’en tenir. Elle avait une double personnalité et alors ? Ce n’était pas comme si c’était la fin du monde. Celle-ci ne prenait pas le plus souvent le dessus…et puis il n’aurait plus de raison d’être choqué par son comportement, il pourrait même en venir à l’aider peut-être ? Ça c’était une idée qui venait de lui traverser l’esprit : pourquoi ne pourrait-il pas lui éviter par la suite de se retrouver dans des situations inconfortables comme celle-ci ?

« Oui, tu as raison…pardonne-moi, j’aurais dû t’écouter plutôt…je …je suis désolé, j’ai pensé qu’à moi et je n’ai pas envisagé les conséquences que ça pouvait avoir pour toi. J’ai dû te paraître blessant, je m’en veux »

Il avait quelques peu bafouillé au début du fait de l’atmosphère lourde qui s’était installé dans la pièce, mais aussi par le côté gênant de la situation. Il se sentait ridicule, au fond. Et lorsqu’elle répondit à sa question, il n’y eut plus aucun doute sur ce qu’elle lui avait révélé précédemment. Tous soupçons avaient disparues.

Heu non, enfin si mon frère sinon il n'y a que toi.

-Je te crois, et je suppose que tu ne souhaites pas qu’il soit su de tous ; ce que je comprends tout à fait. D’ailleurs tu peux être certaine que je ne dirais rien sur le sujet. Et puisque tu as l’air de croire en moi, au point de me révéler des choses qui ne m’appartienne pas, je voudrais en faire autant pour toi : prends ça comme une façon de m’excuser de t’avoir fait souffrir. J’aimerais pouvoir t’aider à te contrôler ou en tout cas t’éviter de te retrouver mal à l’aise à cause de ce type de situation. Cela doit être difficile à vivre, non ? Tu acceptes, que je t’apporte mon soutien ?"

Le vert et argent avait finalement réussi à retrouver son air convainquant et espérait à tous prix que de son côté, Gabrielle accepterait ses excuses

HS: Bon j'ai fait la réponse, mais si jamais ça ne te plait pas n'hésite pas à m'envoyer un mp ou autres, car j'ai comme l'impression que ça en devient pathétique/que j'en fais trop, ainsi j'essayerais de changer quelques petites choses. Mis sincèrement n'hésite pas à me dire.

« Oui, tu as raison…pardonne-moi, j’aurais dû t’écouter plutôt…je …je suis désolé, j’ai pensé qu’à moi et je n’ai pas envisagé les conséquences que ça pouvait avoir pour toi. J’ai dû te paraître blessant, je m’en veux »

Voilà, elle lui avait tout avoué. Mais la surprise était la réaction du garçon. Elle ne pensait pas qu'il la croirait aussi facilement et surtout qu'il lui présenterait ses excuses. Car même si les deux jeunes gens étaient ce qu'on pourrait appeler "meilleurs amis", Regulus était un Serpentard, un sang pur et qui plus est un Black! Et même si Gaby ignorait certaines choses, au fil des années elle avait "l'expérience" des Black. Elle savait qu'ils étaient hautain, hypocrites, égoïstes... Et qu'ils ne présentaient pas d'excuses. Mais apparement Regulus n'était pas comme ça. Il n'était peut être pas si différente de Sirius...

"C'est bon, ne me fais pas un mélodrame non plus!"

Elle avait dit ça en lui adressant un sourire malicieux, pour lui faire comprendre qu'elle ne lui en voulait pas pour son comportements ces derniers temps.

-Je te crois, et je suppose que tu ne souhaites pas qu’il soit su de tous ; ce que je comprends tout à fait. D’ailleurs tu peux être certaine que je ne dirais rien sur le sujet. Et puisque tu as l’air de croire en moi, au point de me révéler des choses qui ne m’appartienne pas, je voudrais en faire autant pour toi : prends ça comme une façon de m’excuser de t’avoir fait souffrir. J’aimerais pouvoir t’aider à te contrôler ou en tout cas t’éviter de te retrouver mal à l’aise à cause de ce type de situation. Cela doit être difficile à vivre, non ? Tu acceptes, que je t’apporte mon soutien ?"

Son soutien? Elle ne savait pas si le Serpentard soit d'une grande utilité face à Alexa mais bon il pouvait toujours essayer. Et puis cela lui ferait sûrement du bien d'avoir quelqu'un qui la soutienne. Même si elle arrivait à se contrôler de mieux en mieux. Elle réfléchit à la proposition du garçon. Elle le regarda avec un air dont il aurait dû se méfier.

"A une seule condition. Je veux que tu me révèle un secret qui te concerne!"

Bah oui, il n'y avait pas de raisons pour que le jeune vert et argent sache quelque chose sur elle mais elle non. Elle n'était peut être pas à Serpentard mais elle savait parfois se conduir comme tel! Elle espérait vraiment qu'il allait lui répondre.

"C'est bon, ne me fais pas un mélodrame non plus!"

La jeune fille avait toujours les mots justes, et trouvait facilement comment redonner du piment à une situation qui devenait quelques peu pathétique. Ainsi sans paraitre blessante, elle avait utilisé une ou deux touches d’humour afin de plomber l’ambiance lugubre qui régnait dans la pièce et le tour était joué. Elle avait fait d’une pierre deux coups en acceptant ses excuses qui n’avaient au finale peut-être pas réellement lieu d’être. Car il est vrai qu’après coup aucun des deux n’étaient vraiment fautif dans toute cette histoire, puisqu’il était chacun insouciant de leur acte. Mais pour l’instant le principal était qu’ils trouvent un arrangement rapidement pour se réconcilier et repartir du bon pied.

"-Je te crois, et je suppose que tu ne souhaites pas qu’il soit su de tous ; ce que je comprends tout à fait. D’ailleurs tu peux être certaine que je ne dirais rien sur le sujet. Et puisque tu as l’air de croire en moi, au point de me révéler des choses qui ne m’appartienne pas, je voudrais en faire autant pour toi : prends ça comme une façon de m’excuser de t’avoir fait souffrir. J’aimerais pouvoir t’aider à te contrôler ou en tout cas t’éviter de te retrouver mal à l’aise à cause de ce type de situation. Cela doit être difficile à vivre, non ? Tu acceptes, que je t’apporte mon soutien ?

-A une seule condition. Je veux que tu me révèle un secret qui te concerne!"

Non, je n’irai pas jusqu’à dire que le monde s’écroulait sous ses pieds (bien que l’idée soit tentante) car on croirait que je n’étais pas dans mon assiette au moment d’écrire ce rp mais simplement que le vert et argent s’attendait nullement à cette question qu’on pourrait nommer question piège. En effet il était pris au dépourvu, et n’ayant jamais réfléchis auparavant sur la réponse, il ne savait quoi lui sortir. Evidemment il en avait des secrets…qui n’en aurait pas ? Et surtout un Black…mais il était bien trop personnel pour les exposer. Pourtant la demoiselle en avait bien partagé un avec lui, de plus qu’il était certainement bien plus difficile à gérer que les siens. Alors quel mal y aurait-il a en échangé un avec elle ? Cela prouverait au moins que chacun peut avoir confiance en l’autre : ce serait une preuve d’amitié en vers son camarade. Ainsi il se lance un peu déconcerté :

« Très bien, mais qu’est-ce que tu voudrais savoir de moi ? Il n’a pas grand-chose de bien intéressant tu sais !... »

A croire qu’il reste intimidé, vu sa modestie. Cependant, vu que la Serdaigle à l’air d’insister, il lâche finalement…

« … Eh bien, tu vas rire mais je suis amoureux d’une fille (il marque une pause, le temps de guetter l’expression de Gabrielle), tu te dis certainement qui ne l’as pas été dans sa vie…mais si je considère cela comme un secret c’est parce qu’elle appartient à la maison Gryffondor. Et tu dois à présent mieux comprendre pourquoi je n’en n’ai jamais parlé à qui que ce soit. »

Effectivement, il n’avait jamais prononcé un mot à ce sujet, car après la réaction de ses parents lorsque Sirius été entré chez les Gryffondor, il appréhendait celle au cas où ils apprendraient qu’il était tombé sous le charme d’une des jeunes filles de cette maison. Ainsi il ne voulait pas créer de scandale, et c’était sans imaginer les commentaires des Serpentard s’ils l’apprenaient.

« Très bien, mais qu’est-ce que tu voudrais savoir de moi ? Il n’a pas grand-chose de bien intéressant tu sais !... »

Pas grand chose d'intéressant ? Si Gabrielle savait quelque chose, c'est que Regulus était loin d'être inintéressant... Il avait toujours quelque chose à raconter. Alors sur ce coup là, elle avait du mal à le croire. Et puis elle ne lui demandait pas la lune quand même ! Juste une information en gage de d'égalité entre les deux adolescents.

« … Eh bien, tu vas rire mais je suis amoureux d’une fille , tu te dis certainement qui ne l’as pas été dans sa vie…mais si je considère cela comme un secret c’est parce qu’elle appartient à la maison Gryffondor. Et tu dois à présent mieux comprendre pourquoi je n’en n’ai jamais parlé à qui que ce soit. »

Gabrielle sourit presque tendrement à son ami. Elle était au courant de ça, mais elle n'avait jamais rien dit au jeune homme car elle voulait attendre qu'il vienne lui en parler de lui-même. Gabrielle était une jeune femme très observatrice et elle avait remarqué les coups d'oeil « discrets » qu'il accordait à une certaine fille qui appartenait à la maison Gryffondor. Elle espérait que son ami ne le prendrait pas mal de lui avoir cacher ces informations mais bon....

« Gwenaëlle c'est bien ça ? »

Elle fit une pause, et sourit un peu plus.

« Depuis le temps que j'attendais que tu me le dise ! »

HS : Désolée, je sais que c'est court mais j'avais pas trop d'idées!!

La réaction que le Serpentard lu sur le visage de la jeune fille en face de lui était tout autre que ce qu’il avait imaginé. Elle semblait satisfaite. Mais de quoi ?...qu’il lui confier un secret ? Non, ce n’était pas le genre de la Serdaigle, il le savait bien mais alors pourquoi se sourire ravi se dessinait sur ses lèvres ?
Il n’eut pas besoin d’attendre longtemps pour comprendre la réponse.

« Gwenaëlle c'est bien ça ? »

s’exclama-t-elle avec un air non étonnée.

Des milliers d’autres questions surgirent alors à son esprit. Comment avait-elle su ? Lui avait-on dit ? Si c’était le cas, qui d’autre le savait ? Et si elle le savait, plusieurs personnes pouvaient être au courant, ce qui voulait dire qu’il n’avait pas pris suffisamment de précaution. Mais alors pourquoi, il n’avait eu aucun retour de quiconque ? Ainsi les questions s’enchainait, mais sachant qu’il ne pouvait répondre qu’à une à la fois : il décida de commencer par celle de son amie (c’était un bon début^^) et hocha la tête en signe de confirmation. Il n’eut pas le temps de lâcher quelques mots de plus, déjà elle reprenait comme si elle avait attendu des années pour lui dire, ce qui l’affolait encore un peu plus.

-Depuis le temps que j'attendais que tu me le dise !

-Tu veux dire que ça fait longtemps que tu le savais et tu m’as rien dit ?! C’est malin, tu dois me trouver ridicule maintenant, non ?

Pensif il fit une pause, mais les interrogations le rattrapaient.

« Tu sais s’il y a d’autres personnes qui sont au courant ? Je veux dire c’est quelqu’un qui te la dit ? Tu l’as découvert comment ? »

Le garçon s’inquiétait de plus en plus, mais il y avait de quoi…on était jamais à l’abri de quoi que se soit, et encore moins pour que quelque chose nous retombe dessus.