¯ Alice • Human Sacrifice •

I. Little Princess in Wonderland. «

Je ne pourrais pas vous en dire tellement sur sa vie par contre... Beaucoup de souvenirs restent flous ou silencieux. Je pourrais vous conter qu'au début de sa vie, Alice vue le jour un quatorze janvier, dans les environs de Londres. Elle est la fille d'une Américaine et d'un anglais, dont leurs noms sont inconnus. Nous retiendrons seulement les deux prénoms qu'on donnera au nouveau-né : Alice Azura. Je vous conterai également que les sept premières années de la petite fille furent merveilleuses. Des voyages, la découverte du monde, un apprentissage normal et des parents qualifiés de normaux, aimants et se prouvant un amour sans failles. La petite développait, pourtant, déjà une mauvaise façon d'être avec certains de ses petits camarades.
D'ailleurs, j'ai une anecdote retrouvée datant de ses quatre printemps. C'étaient deux petits garçons de son âge, l'aîné était juste âgé de cinq ans de plus. Ses petits voisins qui lui étaient toujours fidèles pour jouer et ne pas la laisser seule. Ce jour-là, dans le jardin des voisins, alors qu'ils jouaient paisiblement, tous les trois entendirent un miaulement quasiment inaudible, un petit miaulement qui venait des buissons. Ils approchèrent doucement et découvrirent un chaton de quelques jours abandonné.

« Il ne survivra pas tout seul, il est à peine âgé de quelques jours.
- Que peut-on faire ?
- La mère s'en est débarrassée, on ne peut rien faire. »

Alice se relevait, cherchant quelque chose d'insoupçonné du regard. D'un coup, ce fut une révélation. La petite marcha lentement, d'une démarche telle un démon prêt à accomplir un sacrifice. Les deux garçons l'observaient prendre la pelle, trop grande pour elle et revenir face aux buissons. Elle prit le chaton entre ses mains le déposa à terre et leva la pelle du plus haut possible.

« Alice ! Non !
- Mais que fais-tu ?!
- ... Si la mère s'en est débarrassée, c'est qu'il y a une raison, non ?
- Oui, mais...
- La nature doit reprendre son imperfection. »

Sur ses derniers mots, Alice posa toutes ses forces dans son geste et la pelle frappait violemment le chaton. Le plus petit hurlait, pleurait, tandis que le plus grand restait horrifié, incapable d'arrêter le massacre. Il restait pétrifié devant sa petite voisine, qui elle continuait de donner des coups de pelle sur la petite chose ensanglantée. Il ne bougeait pourtant plus, mais elle continuait de frapper, encore et encore, jusqu'à ce que le père des garçons l'aperçoit, perturbé par les hurlements de son fils cadet. Il stoppait l'acte d'Alice en reprenant la pelle, découvrant le petit animal, mort, écrasé, ensanglanté. Tout ce qu'Alice put dire sur un ton froid et calme fut un :

« On ne pouvait rien faire pour lui, monsieur. »

Horrifié, l'homme ne laissera plus jamais ses fils approcher Alice.

II. Love, Wichcraft, Violence, Death. «

Après son septième printemps, Alice développa une faculté hors du commun; la magie. Elle apprit que sa mère était également une sorcière et que la petite avait hérité de cette nature si étrange. Mais il fallait se taire, papa ne devait rien savoir. La mère apprit alors à son unique enfant à discipliner sa seconde nature. Malgré l'épisode du petit chaton, ses parents continuaient de l'aimer et l'éduquer dans les meilleures conditions. La petite apprit très rapidement à manipuler la magie, ce qui fit accroître la fierté de sa mère.

Tout bascula le jour où son père la surprit en plein apprentissage. D'abord horrifié par ces actes inhumains, il se ressaisit rapidement, frappant sa fille de toutes ses forces, pour ensuite battre sa femme à mort. Les traitants de monstres. D'imperfections. La mère ne survivra pas, mais la petite fille réussira à se relever et voir son père mourir de cette monstruosité qu'il traitait. La magie était fatale et l'homme tombait à son tour, le regard vitreux, le sang de sa femme caressant ses cheveux bruns.

Du peu de force qu'il restait, Alice sortit de la maison, pour s'écrouler sur le trottoir, inconsciente. Son sang tachait la neige, embaumant son petit corps frêle. Un jeune couple qui passait par là la découvert, inerte et l'emportèrent aux urgences, où elle y élut domicile durant quelques mois, avant de se réveiller d'un coma profond. Le réveil fut inexpressif, elle n'avait rien oublié. Son père, sa mère gisant déjà sur le sol, son liquide vital tachant doucement le sol carrelé. Elle avait rejoué la scène des millions de fois dans ses cauchemars.

À présent orpheline, l'hôpital ne pouvait pas se permettre de la garder. On aurait très bien pu l'envoyer dans un orphelinat, mais miracle de Dieu lui-même, le prêtre d'un village reculé la prit sous son aile.

III. Sing, for Absolution. «

Jusqu'à ses onze ans, Alice vécut normalement, si ce n'est qu'elle restait en retrait des autres. Elle avait fini par détester les moldus, voulant jusqu'à leur mort sur le bûcher. Elle n'avait pourtant rien caché au prêtre qui était devenu son père adoptif, le seul moldu qu'elle ne détestait pas. Elle se confiait parfois à lui, lui parlant de sa nature magique, qu'il ne refusait pas. Il pensait qu'elle se libérerait de ses démons du passé par le biais d'une discipline quelconque, qui deviendra l'escrime. Mais cela ne changeait strictement rien, Alice finissait par haïr les autres, devenir l'être mauvais que nous connaissons aujourd'hui. Pourtant, elle osait toutes les semaines, de chanter devant ces êtres méchants et impurs. Alice était une enfant de choeur, la seule fille de la chorale, qui chantait avec les autres, durant l'office divin du dimanche.
Ainsi, un matin, alors que Père Morgan lisait le journal et qu'Alice déjeunait, la porte de l'église s'ouvrait et se refermait, alertant l'homme et la demoiselle. Ils aperçurent un vieil homme marcher de ses pas silencieux pourtant hatelants. Ils ne l'avaient jamais vu et le prêtre décidait d'aller vers le vieil homme.

Alice ne put entendre de là où elle restait, cachée derrière le chambranle de la porte. Le Père Morgan invita l'homme à le suivre et tous deux avancèrent vers la jeune fille, qui observait la scène presque inexpressive. Ils s'installèrent tous les trois sur un banc et l'inconnu prit la parole.

« Sais-tu pourquoi je suis là ?
- Ma mère m'en avait parlé, oui.
- Je viens t'apporter une lettre de l'école de Poudlard, où tu apprendras la magie en toute quiétude.
- Peu importe où je suis, cela ne change rien. Je les hais, tous.
- Crois-moi, tout va changer pour toi. »

Elle ne crut en ces paroles, mais se contentait de sourire faiblement en prenant la lettre entre ses mains. Ainsi, elle fit ses achats sur le Chemin de Traverse et put quitter le monde des moldus pour une année. Ce n'était pas pour cela qu'elle fut plus gentille, bien au contraire. La méchanceté et le refus des autres résidaient toujours en elle, comme le poison. Elle développa une passion pour toutes sortes de bonbons, quelle n'hésita pas à gaspiller son argent sorcier pour des bonbons acidulés et les bonbons au sang qu'elle affectionnera plus tard.
Déjà arrivée, qu'elle se fit bien voir vêtue de ses vêtements étranges, mais élégants. Il était temps pour elle de passer sous le Choixpeau magique. Il fut à peine posé sur sa chevelure qu'il murmurait déjà à son oreille.

« Mh, le passé, il reste ta hantise et juste pour cela tu te refuses une liberté qui pourrait tellement t'en apporté plus... Pourtant, ce que tu laisses paraître t'a marqué et à présent, plus rien en toi n'est florissant... Je ne vois qu'une maison qui te conviendrait...»

SERPENTARD, hurlait-il alors, laissant les verts et argents applaudir la nouvelle venue à leur table. Elle ne se fit pourtant des amis pour autant...

Les années passèrent, la jeune fille devint une adolescente et personne n'osait l'approcher, sauf lorsqu'elle cherchait une nouvelle proie pour ses plans. Alice devint celle que l'on redoutait, mais qu'en même temps l'on ne pouvait cesser d'observer. Cette demoiselle restait un mystère pour ceux de sa maison, mais on finissait par l'aimer, surtout pour sa mauvaise foi envers les nés-moldus. C'était tout. Les rumeurs couraient chez les serpents, ils pensaient qu'Alice était une Sang-pur américaine vu son nom de famille, mais elle ne démentait aucune des fabulations à son sujet. Elle restait silencieuse, ne révélant aucunement sa vie. On avait toute l'opportunité de se faire des histoires avec Alice dedans. Certains prétendaient qu'elle avait tuer ses parents et sa famille née-moldue et de là naissait une histoire peu plausible qui lui rendait soif de vengeance envers les autres nés-moldus. On pouvait se faire un cinéma tout entier de sa vie, mais les membres de sa maison appréciaient tout de même cette Alice Morgan, assoiffée d'un monde purifié de toutes les impuretés.

Un jour, l'école fut perturbée par la venue d'autres personnages, sortis de nulle part. Alice reste de glace, elle ne cherche même pas à se lier avec les nouveaux venus. Ils restent les mêmes.

Description morale

I. The Full Course for Candy Addict. «

Alice aime les bonbons. Acidulés, pleins de surprises. Malgré tout, le monde sorcier offre bien plus de goûts que dans l'univers Moldu. Elle aime le goût ferreux et cuivré d'un bonbon au sang, surprise innovante qui a fait une heureuse. Vous ne la verrez jamais sans bonbons en main ou en bouche, cela reste impossible et inconcevable. C'est une demoiselle qui a besoin de bonbons, peu importe si elle risque de se faire prendre en cours pour ça, son cerveau et son corps, en réclament toujours plus...

II. Strange girl. «

Si vous la trouvez déjà adorable rien que pour ce qui est cité plus haut, ne vous attendez pas à ce que je vous dise que c'est une demoiselle tout à fait normale. Non, Alice n'est pas normale. Ses pensées sont étranges, parfois teintées de cet humour noir si particulier. Comme ses vénérés bonbons, la noirette est acide, elle tranche au sens figuré, refroidi vite une conversation à son point de départ et il réside en elle cette espèce de mauvaise habitude de répondre méchamment. La démence abrite Alice et si vous ne le saviez pas déjà, elle sourit très souvent cruellement. Elle pousse, frappe parfois et, bien entendu, pique là où ça fait mal. Elle n'aime personne, et ses sentiments autrefois bien présents ont disparu depuis bien longtemps. Elle n'a pas de pitié, n'éprouve jamais que la méchanceté et d'autres mauvaises choses qui font d'un être humain la personne la plus détestée au monde.

Qualités : Mais ce n'est pas pour autant qu'elle est idiote. Sa logique la pousse à observer les autres pour en apprendre chaque fois un peu plus sur leurs faiblesses. Alice possède une franchise infléchissable, c’est en soi une excellente qualité, mais aussi un vicieux défaut. Rusée, elle sait quoi faire pour se sortir d'une situation inconvenante, elle se dérobe très rapidement d'un danger, comme un renard qui sent les ennuis à plus d'un kilomètre. Elle est particulièrement douée pour les duels de sorciers, car chez les moldus, c'est une grande escrimeuse. Elle est perfectionniste et tout doit se dérouler selon son plan machiavélique.

Défauts : Il y en a à dire ici... Antisociale, fourbe, vicieuse. Ah, je pourrais tous les citer comme ça moi, la narratrice, mais il faut que vous sachiez absolument ce qu'il se trame dans son esprit et sa tête. Commençons donc.

N'importe qui pourra vous dire qu'elle sait user de belles paroles pour sortir indemne d'un piège quelconque. Elle manipule certaines personnes aussi bien que d'autres le feraient. Elle fait toujours en sorte qu'un né-moldu se trouve là au mauvais endroit, au mauvais moment, qu'il se fasse prendre à sa place et que tout soit réglé dans les règles de l'art. Elle est cruelle, autant dans ses paroles que dans ses gestes, elle frappe parfois ceux qui ne se poussent pas pour elle sur son chemin, ou ceux qui n'avancent pas dans un rang. Elle est antisociale, déteste les filles et ne désire qu'une chose des garçons. Disons que les garçons sont plus facilement manipulables que les filles et que lorsque l'un d'eux se laisse avoir, la chute est brutale et rapide. Elle aime se jouer des sentiments amoureux et laisse son partenaire rêver avant de l'achever. Elle provoque jusqu'à ce que son adversaire craque, ainsi, Alice peut jouer à la marionnette en faisant subir les pires choses à celui qui se réfugiera entre ses ailes démoniaques. Froide et sans expressions sentimentales, Alice demeure la personne la moins expressive de Poudlard, ou en tout cas, pour l'instant.

Petit plus

☆ Notes obtenues aux Buses (5e année) /Aspics (7e année): Notes possible: Optimal, Effort Exceptionnel, Acceptable, Piètre, Désolant, Troll.
~> Sorcellerie
• Sortilèges: O
• Défenses contre les forces du mal: E.E
• Métamorphose: A
~> Science de la nature
• Alchimie/potions: O
• Botanique: A
• Soins aux créatures magiques: A
~> Arts Divinatoires
• Divination: A
• Arithmancie: (Facultatif)
• Rune: (Facultatif)
~>Culture Générale
• Histoire de la magie: P
• Étude des Moldus: (Facultatif)
• Astronomie: A

Description physique

Ne le cachons pas, malgré sa personnalité détraquée, on ne peut réfuter qu'Alice soit jolie. De taille normale, avec des formes généreuses, un teint pâle, quasi livide, l'enveloppe dans toute sa splendeur. Un visage légèrement rond, un petit nez bien mignon, des lèvres rosées et deux yeux gris virant au bleu donnent l'envie de s'approcher d'elle. Seulement, fixez-la dans les yeux et vous n'y trouverez que la couleur glaciale qui ne fera que vous envelopper dans une spirale froide, sans chaleur humaine. Ses cheveux noirs se bouclent naturellement et sont parfois attachés par un ruban vert en soie.

Clothes, dresses : Élégance et bonne tenue. Voilà en quelques mots le style d'Alice. La demoiselle aime se vêtir de choses plutôt élégantes, situées entre le gothique et le victorien, dont les tons sobres du blanc et du noir sont agrémentés d'une touche de dentelle qui en fait le charme intégral. On vous dira simplement que c'est ce qui lui va le mieux. Ses vêtements cachent cependant une certaine pudeur, on n'est pas autorisé à voir les vilaines choses dans sa chair et encore moins lorsque l'on est la fille adoptive d'un prêtre n'est-ce pas ?