Bonjour à tous.

Voyons, par où commencer ? Il faut qu'elle soit détaillée ? Un peu quand même ? Bon. Donc... je ne suis pas très grand... pas petit non plus ! Je suis... normal, quoi. Je suis plutôt mince. J'ai des cicatrices un peu partout sur le corps. Ce sont des souvenirs de ma rencontre avec Greyback quand j'étais plus jeune. Mais ce n'est pas le sujet.
Apparement, je fais parfois pitié quand on me voit la première fois. Je trouve d'ailleurs cela un peu étrange. C'est sûrement dû au fait que j'ai l'habitude de me voir dans un miroir... J'ai quelques petites cicatrices aussi sur le visage, mais elles se voient à peine. C'est ce que j'aime bien me dire, même si je sais que c'est faux. Je suis pâle. Mes amis me disent toujours que j'ai l'air malade. Mais qu'est-ce que j'y peux ?
J'ai les cheveux châtains clairs et plutôt courts. Mais pas à ras, quand même ! Mes yeux ? Je ne sais pas trop. Certains disent qu'ils sont marrons clair, d'autres les trouvent dorés. Presonnellement, je les ai toujours vus un peu ambrés. Mais franchement, à quoi ça sert de dire tout ça ? On a tous des yeux pour le voir, non ?
"Que l'éclat de votre beauté nous ensorcèle... ou pas."

» Description morale
Je suis quelqu'un de calme et posé. Et réfléchis. Je suis sage la plupart du temps. Quoique. Je suis loyal (mais ça dépend avec qui). Je pardonne facilement. Je ne me fâche que très rarement, et quand ça arrive, il vaut mieux ne pas être responsable de ma colère. Je suis parfois peut-être un peu rebelle, il faut bien le reconnaître.
Et timide, aussi. Très timide en fait. Ça vient du fait que j'ai beaucoup de mal à me faire des amis, et quand j'y arrive enfin, il faut forcément qu'il y ait quelque chose pour qu'ils me haïssent à la fin. La plupart du temps, il suffit juste qu'ils apprennent que je suis un loup garou. C'est fou comme ces deux mots peuvent faire fuir les gens, quand même... Du coup, je préfère presque rester seul, comme ça, je ne serais pas blessé à la fin. Que dire de plus ? Pour la plupart, vous me connaissez déjà. Les autres apprendront vite à en faire autant.

» Famille
Et bien ma famille, elle n'est pas bien grande. Il y a moi, et mes parents. C'est tout. Donc je commence par qui ? Mon père ? D'accord.
Il est plus grand que moi. Il doit faire à peu près la taille de Sirius. Il est blond et ses yeux sont bleus. Il m'a dit un jour que c'est parce qu'il a offencé Greyback que ce dernier s'est vengé sur moi. Je lui ai pardonné. Le jour même où il me l'a dit. Il est tellement gentil. Comment aurais-je pu lui en vouloir de toute façon ? C'est mon père.
Ma mère est un petite femme très amicale. Elle a toujours un grand sourire sur le visage. Elle, elle est plus petite que moi. D'ailleurs, c'est drôle de la voir à côté de mon père. Ça fait un peu la naine et le géant (pardon Sirius !). Elle est toujours très calme et patiente, contrairement à mon père, qui à tendance à s'emballer pour un rien. Pour ce qui est du physique, j'ai exactement les mêmes cheveux et les mêmes yeux qu'elle.

» Histoire
Là, tout de suite, c'est plus dur. Bon. Je vais commencer par le commencement. Oui, ça m'a l'air d'être un bon plan.
Je suis donc né en 1960 de parents sorciers, mais ça vous le saviez déjà, et je suppose que ma petite enfance n'intéresse personne. Du moin je l'espère parce que je ne vais pas en parler. Pour moi, tout commence le jour (ou plutôt la nuit) ou j'ai fait la connaissance de Greyback. Pas très agréable. Ce soi-là, mes parents m'avaient interdit de sortir de la maison dans laquelle nous vivions, en lisière d'une petite forêt. Mais j'ai désobéï. Et oui, je n'étais pas très sage, à l'époque. Je dis bien « à l'époque », car j'ai compris depuis qu'il y avait certaine bêtises à ne jamais faire. En fait, je marchais dans la forêt et je suis tombé sur Greyback, qui m'a très clairement fait comprendre qu'il vallait mieux ne plus jamais croiser sa route. Comment ça s'est terminé ? Et bien voilà, j'ai des cicatrices plein le corps, et de légers « problèmes de fourrure ». Mais bon, il y a aussi qualques avantages : j'ai une ouïe très fine, j'ai l'impression que j'y vois un peu mieux dans le noir (sans être nyctalope pour autant). J'ai également d'excellents reflexes. Comment j'ai fait pour m'en sortir ? Ben moi, je n'ai rien fait. En fait, c'est mon père qui s'est rendu compte que j'avais disparu et, avec des amis chasseurs, il est parti me chercher. En les entendant arriver, Greyback s'est enfui. Il a du avoir peur en comprenant qu'il risquait sa vie s'il restait ici. Bref, me voilà devenu un loup garou.
Nous avons dû déménager plusieurs fois à partir de là. On a pu s'installer définitivement, du moins je l'espère, dans une petite campagne au nord de Londres. Je pensais sincèrement que je ne pourrais jamais entrer à Poudlard. J'étais trop dangereux. Mon père était d'ailleurs du même avis que moi. Mais ma mère a tellement insisté que je l'ai laissée envoyée la lettre qu'elle avait écrite à Dumbledore. J'ai été surpris qu'il nous réponde. Encore plus après avoir lu la lettre. « Je vous informe que votre fils peut venir à Poudlard sans s'inquiéter. » J'étais heureux. Je pense pouvoir dire que c'est un des meilleurs jours de ma vie, et autant dire qu'il n'y en a pas beaucoup. Ma mère, quand à elle, à battu tous les records de hurlements (de joie bien entendu). Mon père n'a rien dit. Il devait être inquiet. Mais ça lui a passé quand il a vu que tout allait bien.
J'ai été encore plus surpris, un an plus tard, quand James, Sirius et Peter ont accepté de rester mes amis malgré ma... situation. Et puis voilà que l'an dernier, cette bande de joyeux lurons s'est transformée en bande de joyeux lurons croisés d'animagi. Alors ? Vous les trouvez fou ? Moi aussi. Me volà rassuré, je commençais à me sentir seul. Je n'y croyais pas. Il y ont mis du temps, oui, mais il y sont parvenus, finalement ! Voilà donc où j'en suis. À Poudlard, en sixième année, avec trois amis merveilleux. Pourvu que tout reste comme ça.